Modérateur: FootNantais modo
féliré a écrit:Donc, à partir du moment où l'on ne manifeste pas dans la rue contre une cause, on est pour, on la valide ?
féliré a écrit:Donc, à partir du moment où l'on ne manifeste pas dans la rue contre une cause, on est pour, on la valide ?
Stargasm a écrit:Personne n'a lu le dernier David Peace sur Shankly ? (Rouge ou mort).
nemeion a écrit:Je viens d'achever toute la saga Harry Potter.
Ça se lit vraiment très facilement (sans être d'un style très recherché, c'est suffisamment bien écrit, moi qui pensais de prime abord que j'aurai affaire à une lecture pour marmots) ; l'histoire est prenante et, bien qu'ayant vu les films et connaissant donc le pitch, les bouquins sont autrement plus riches avec une foultitude de détails, d'éléments qui sont passés sous silence ou à peine effleurés au ciné.
Naoned Citizen a écrit:C'est dommage de s'arrêter au troisième, parce que l'histoire prend toute sa dimension dans les quatre derniers volumes.
Ce roman présente des similitudes avec la célèbre saga Harry Potter, notamment le voyage en train et les professeurs de l'école de magie. J.K. Rowling a d'ailleurs reconnu apprécier les romans d'Anthony Horowitz.
Le Japh' a écrit:Stargasm a écrit:Personne n'a lu le dernier David Peace sur Shankly ? (Rouge ou mort).
Ouaip,
Là où 44 jours était une épopée flamboyante où chaque moment clé de la vie de Clough était décrit comme un moment de bravoure, Rouge ou Mort avec son rythme sec et ultra-répétitif (entrainement, causerie, match, entrainement, causerie, match, entrainement, causerie, match...saison après saison) est le récit d'un authentique Working Class Hero, le portrait d'un homme obsédé par son métier, un passionné qui consacra chaque heure de sa vie au football.
La première partie de bouquin est trépidante, Shankly, travailleur acharné aux entrainements, acteur formidable lors des causeries, spectateur impuissant au cours des matchs, bâtit méthodiquement le plus grand club anglais alors que défilent au second plan les légendes du foot britannique (Jock Stein, Matt Busby, Don Revie, Ian St John, Tommy Smith, Kevin Keegan......).
La seconde partie voit l'homme céder la place à la légende alors que Bill Shankly observe de loin son Liverpool Football Club partir sans lui à la conquète de l'Europe.
Au-dela du foot, Peace politise énormément son texte et la mort de Bill Shankly, le dernier Working Class Hero, au tournant des années 80 résonne comme un symbole de la défaite de l'Angleterre prolètaire face au Thatchérisme.
Un grand livre sur un grand homme. On regrettera juste que l'édition française ne reprenne pas la couverture originale (Bill Shankly conduisant les reds lors du Charity Shield de 74, photo prise le même jour que celle de Brian Clough illustrant 44 jours.).
Utilisateur(s) parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 1 invité