Re: Le coin des Séries
Publié: 02 Jan 2018 9:53
Reprise du dernier message :
The Deuce... La nouvelle série de David Simon, créateur de The Wire. Le thème : la naissance de l'industrie du porno aux USA, dans l'Amérique de Nixon. Et à la façon de The Wire, on découvre le milieu de la prostitution, la relation complexe, ambigue, infecte entre un mac et sa pute. Boulot tellement puant qu'il faut bien s'habiller pour faire illusion.
Grosse performance de Maggie Gyllenhaal, actrice principale, prostituée à son compte, rayonnante, séduisante, perchée. L'actrice est d'ailleurs productrice du projet. Autre performance d'acteur, James Franco qui joue le rôle de deux frangins (comme Tom Hardy dans Legend), l'un doué pour faire tourner un bar, l'autre pour tout gâcher par le vice du pari. James Franco passe d'ailleurs à la réalisation sur certains épisodes (ils sont nombreux à prendre le flambeau pendant tout le long de la saison.
Bon, c'est encore une franche réussite. Les 8 épisodes dévorés d'une traite. Sur le modèle de The Wire, on a une peinture détaillée des acteurs de ce milieu, les méthodes, le vocabulaire, les habitudes... les personnages (nombre incroyable de personages secondaires plus ou moins développés) sont tous construits patiemment pour finalement les noyer dans un coté systémique qui les dépasse (la prostitution remplaçant le trafic de drogue de The Wire). On retrouve une demie douzaine d'acteurs de The Wire dans des rôles différents (l'avocat Levy devient chef de la Police, qui aura rarement été autant présentée comme un ramassis de beaufs débiles, D'Angelo Barksdale en policier balance... ou encore le journaliste gay de Treme, Method Man en mac à la coupe de cheveux débile - presque Bardem dans no country for old men).
Ya pas à dire, ce type maîtrise le format "série". Je me demande où celle-ci va s'arrêter ? Une fresque historique jusqu'au développement du porno sur internet ? Hate de voir la suite !
Le nombre de références sur le ciné, avec ce réalisateur gras et libidineux, ou avec l'Histoire (Gorge profonde...)
Ah et donc, Maggie Gyllenhaal, qui doit réaliser le fantasme absolu d'une actrice avec ce rôle. A la fois intouchable et sûre d'elle, et complètement perdue et fragile. Belle à tomber par terre et qui assume à la perfection ses 40 balais de mère de famille...
Bref, foncez
The Deuce... La nouvelle série de David Simon, créateur de The Wire. Le thème : la naissance de l'industrie du porno aux USA, dans l'Amérique de Nixon. Et à la façon de The Wire, on découvre le milieu de la prostitution, la relation complexe, ambigue, infecte entre un mac et sa pute. Boulot tellement puant qu'il faut bien s'habiller pour faire illusion.
Grosse performance de Maggie Gyllenhaal, actrice principale, prostituée à son compte, rayonnante, séduisante, perchée. L'actrice est d'ailleurs productrice du projet. Autre performance d'acteur, James Franco qui joue le rôle de deux frangins (comme Tom Hardy dans Legend), l'un doué pour faire tourner un bar, l'autre pour tout gâcher par le vice du pari. James Franco passe d'ailleurs à la réalisation sur certains épisodes (ils sont nombreux à prendre le flambeau pendant tout le long de la saison.
Bon, c'est encore une franche réussite. Les 8 épisodes dévorés d'une traite. Sur le modèle de The Wire, on a une peinture détaillée des acteurs de ce milieu, les méthodes, le vocabulaire, les habitudes... les personnages (nombre incroyable de personages secondaires plus ou moins développés) sont tous construits patiemment pour finalement les noyer dans un coté systémique qui les dépasse (la prostitution remplaçant le trafic de drogue de The Wire). On retrouve une demie douzaine d'acteurs de The Wire dans des rôles différents (l'avocat Levy devient chef de la Police, qui aura rarement été autant présentée comme un ramassis de beaufs débiles, D'Angelo Barksdale en policier balance... ou encore le journaliste gay de Treme, Method Man en mac à la coupe de cheveux débile - presque Bardem dans no country for old men).
Ya pas à dire, ce type maîtrise le format "série". Je me demande où celle-ci va s'arrêter ? Une fresque historique jusqu'au développement du porno sur internet ? Hate de voir la suite !
Le nombre de références sur le ciné, avec ce réalisateur gras et libidineux, ou avec l'Histoire (Gorge profonde...)
Ah et donc, Maggie Gyllenhaal, qui doit réaliser le fantasme absolu d'une actrice avec ce rôle. A la fois intouchable et sûre d'elle, et complètement perdue et fragile. Belle à tomber par terre et qui assume à la perfection ses 40 balais de mère de famille...
Bref, foncez