Jean-Marc Ayrault (Premier ministre de la France)

[jésus t'es naze arrête]

Reprise du dernier message :

Bref, c'est vraiment de la basse polémique politicienne digne de la droite qui me semble particulièrement mal placée

Euh, c'est Martine qui a dû ressortir les vieux dossiers hein

[féliré]

LC, je ne vais pas me répéter 10 fois : je ne compare PAS la condamnation entre les deux hommes.

1- depuis le début, je me base sur la décla' d'Hollande : stricto sensu, pour moi la nomination d'Ayrault contrevient au principe édicté ; depuis le début, vous rebondissez sur Longuet, alors même que j'ai concédé qu'il y a une disproportion entre les deux délits

2- j'ai cité Longuet parce que je refuse les deux poids deux mesures, mais j'aurai pu prendre Woerth, OSEF : défoncer Longuet ou n'importe quel mec de droite qui a ou a eu des casseroles au cul, ça me va parfaitement et j'abonde totalement dans ce sens. Mais lorsqu'il s'agit d'un mec de gauche, j'attends une certaine impartialité, plutôt que de tenter d'édulcorer le propos

Tu as lu le post de donuts sur les propos exactes de Hollande ? Ça clot le débat, je crois.

[nemeion]

oui

et ça ne clôt rien du tout

"Et si des élus, socialistes ou autres, sont condamnés pour des faits de corruption, ils ne pourront pas se présenter pendant dix ans. Je n’aurai pas autour de moi à l’Élysée des personnes jugées et condamnées."

1re phrase : il y a donc la corruption, qui répond aux attaques sur les fédérations PS
2eme phrase : politique générale que compte appliquer Hollande

[Vive le fcn]

La corruption est un comportement pénalement répréhensible par lequel une personne (le corrompu) sollicite, agrée ou accepte un don, une offre ou une promesse, des présents ou des avantages quelconques en vue d'accomplir, de retarder ou d'omettre d'accomplir un acte entrant d'une façon directe ou indirecte dans le cadre de ses fonctions.

question: y a t-il corruption? Avant d'employer des mots aussi forts, encore faut-il regarder leur définition juridique, c'est vrai que d'être anonyme dans un forum permet beaucoup de choses (ce qui est mon cas), tant que cela reste léger ou sur un ton humoristique, il n'y a pas de mal à chahuter un politique qui le mérite bien, comme ce fût fait pour Nicolas Sarkozy, mais il me semble que là, ce ne soit pas le cas.

[donuts]

Après, là où je rejoins nem', c'est que sur ce coup, Hollande aurait dû fermer sa bouche... Là, c'est du pain béni pour les moralistes de droite à la Morano

[anas lex]

Au fait, sur ce sujet hautement important pour la politique de notre Nation, Maître Eolas a rédigé (puis rectifié) un petit billet. http://www.maitre-eolas.fr/post/2012/05 ... de-justice

Il rappelle deux éléments marrants quand même :

- Ayrault a été condamné à 6 mois avec sursis, ce qui me semble sévère au vu des faits et notamment, de la circonstance qu'il n'en a touché aucun profit personnel. Mais surtout, le Parquet n'avait requis que 3 mois.
- Ayrault, alors député, avait voté pour la loi instituant le délit de favoritisme pour lequel il a été condamné.

[Press-é]

Le nom de Jean-Marc Ayrault source d'embarras diplomatique ?

Des médias arabophones ont été obligés d'adapter la transcription du nom du nouveau Premier ministre français, Jean-Marc Ayrault, pour éviter que chaque évocation du chef du gouvernement socialiste ne se transforme en histoire graveleuse.

En effet, la transcription en arabe du nom tel que prononcé en France -- « Aïro » -- est un synonyme de « pénis » dans le langage familier de nombreux pays du Proche-Orient.

Le casse-tête a duré plusieurs heures pour de nombreux journalistes arabophones de par le monde, qui ont dû jongler avec la prononciation. Certains médias ont transcrit « Aro », ou ajouté un « H » aspiré au début de son nom, ou encore prononcé les deux consonnes muettes de la fin du nom.

Afin de dissiper tout malentendu, le ministère français des Affaires étrangères a transmis à la presse une transcription officielle, retenant l'option de transcrire toutes les lettres de son nom comme si elles se prononçaient, y compris le L et le T.

AFP

[AAC]

[tel que prononcé en France -- « Aïro » --

Pourquoi le trema ?

Moi je dis éro.
Jen-Mar-Kéro.

[Press-é]

[Press-é]

Qui pour succéder à Jean-Marc Ayrault ?

À Nantes et à la métropole, la succession est prête


À l’hôtel de ville, les élus de la majorité laissent exploser leur joie en apprenant la nomination de Jean-Marc Ayrault. Au centre Patrick Rimbert, qui doit devenir maire et 1er vice-président de Nantes Métropole.© Ouest-France


Les élections du nouveau maire et du président de la communauté urbaine pourraient intervenir le 29 juin et le 6 juillet. Le scénario probable.

À Nantes, Patrick Rimbert ; à la métropole, Gilles Retière

Jean-Marc Ayrault, Premier ministre, va démissionner de son poste de maire et de président du conseil communautaire afin de se conformer aux exigences de François Hollande. Mais il demeurera conseiller municipal, voire communautaire.

Patrick Rimbert, actuel premier adjoint, lui succédera comme maire à Nantes et Gilles Retière maire de Rezé et 1er vice-président de la communauté urbaine deviendra président de la communauté urbaine. Ces deux hommes ont, pour eux, la légitimité politique et la fidélité à Jean-Marc Ayrault. Voilà pour le scénario très probable.

Ils seront élus après les législatives

Reste évidemment à élire ces hommes. Cela se fera vraisemblablement le 29 juin, en conseil municipal de Nantes, pour Patrick Rimbert, et le 6 juillet en conseil communautaire pour Gilles Retière. Avant ces dates, les deux intéressés seront en intérim. La démission formelle de Jean-Marc Ayrault de ses fonctions de maire et de président du conseil communautaire, n’interviendra, en effet, qu’après les législatives. Par prudence politique… Si la droite remporte les élections de juin, il y aura cohabitation et François Hollande ne pourra pas conserver le Premier ministre qu’il vient de choisir.
(...) lire la suite de l'article >>>.

[Press-é]

« C’est Patrick Rimbert qui doit devenir maire, indique-t-il. J’ai une totale confiance en lui. Et Gilles Retière deviendra président de Nantes Métropole. »

« Ce n’est qu’un au revoir à Nantes, poursuit-il. J’y reviendrai souvent. Déjà ce week-end, en TGV. Je viendrai y mener campagne pour les législatives. Entre Nantes et moi, il y a une relation affective très forte. Je suis pudique et même timide, mais cela n’empêche pas la chaleur des sentiments. »

Ayrault à Matignon évoque la force de sa relation avec Nantes
(...) lire la suite de l'article >>>.

[LoneCat]

LC, je ne vais pas me répéter 10 fois : je ne compare PAS la condamnation entre les deux hommes.

Dont acte

j'ai cité Longuet parce que je refuse les deux poids deux mesures, mais j'aurai pu prendre Woerth

Ah ouais d'accord c'est très clair

Remarque, c'est révélateur du niveau de la campagne de la droite, et ça fait un bien fou après avoir du supporter lesdits Longuet, Woerth & co

Ciao,
LoneCat

[Transbordeur]

[Press-é]

Jean-Marc Ayrault démissionne de son poste de maire de Nantes cette semaine

Pour l’heure, il est le plus grand cumulard de France. Premier ministre, député-maire de Nantes, président de la communauté urbaine de Nantes.

Jean-Marc Ayrault démissionnera de son mandat de maire « vendredi au plus tard » confie son entourage.

Une lettre adressée au préfet mettra fin à 23 ans de règne.

Patrick Rimbert, 1er adjoint, sera maire par intérim. Il ne sera élu qu’à l’issue du vote du conseil municipal le 29 juin.

JMA reste simple conseiller municipal.

Plus d'informations sur le jeu des chaises musicales qui va suivre en Loire-Atlantique dans Presse Océan ce mardi.

[Press-é]

Jean-Marc Ayrault simple conseiller municipal, Patrick Rimbert nouveau maire, Johanna Rolland propulsée n°2... Ce qu'il faut savoir du remaniement à la mairie de Nantes

20minutes.fr

Chaises musicales à la mairie de Nantes

Le conseil municipal de Nantes s'annonce exceptionnel ce vendredi. Car en plus des dossiers ordinaires soumis au vote, les élus auront a élire le nouveau maire et ses adjoints pour un mandat courant jusqu'en 2014. Démissionnaire du poste qu'il occupait depuis 23 ans, le nouveau Premier ministre Jean-Marc Ayrault –présent pour la séance– deviendra simple conseiller municipal. Son 1er adjoint, Patrick Rimbert (PS), lui succédera à la tête de la ville.
La députée Marie-Françoise Clergeau lâchera elle aussi sa fonction de 2ème adjointe pour rétrograder conseillère municipale, en vertu du non-cumul des mandats. Karine Daniel (PS) et Delphine Bouffenie (PC) quittent également l'exécutif.

L'ascension de Rolland
(...) lire la suite de l'article >>>.

[Press-é]

Jean-Marc Ayrault ce soir sur TF1

Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault sera ce soir en direct le plateau de TF1. Il interviendra au journal de 20 h.

Au fil du reportage qui lui est consacré on retrouvera quelques personnalités nantaises parmi lesquelles Annick Le Ridant , candidate UMP aux dernières législtatives
Ouest-France

[Press-é]

Jean-Marc Ayrault fait sa rentrée demain mercredi et en direct, de 8h30 à 9h sur RMC et sur BFMTV, devant Jean-Jacques Bourdin.

[sansai]

Mediapart, mardi 30 octobre 2012
Jean-Marc Ayrault, le couac de trop?
Par Mathieu Magnaudeix

C'est devenu une habitude. À chaque couac, bug ou raté dans la majorité, les députés socialistes se gardent de passer par la salle des Quatre-Colonnes où les attendent pourtant les journalistes. Quelques-uns s'y aventurent, mais ils éludent ou répètent les mêmes phrases convenues. « Moi, je ne fuis pas ! tonne devant micros et caméras Patrick Mennucci, élu des Bouches-du-Rhône. Il faut défendre le gouvernement. Il est dans une phase difficile. Il y a des réformes compliquées à faire. On lui cherche des poux en permanence. »

Quelques minutes plus tard, lors de la séance des questions au gouvernement, c'est d'ailleurs le premier ministre en personne qui répond au chef de file des députés UMP, Christian Jacob. Pas question, dit le chef du gouvernement, de remettre en cause les 35 heures, symbole par excellence des années Jospin, comme a pu le laisser penser une réponse ambiguë à une question qui lui avait été posée dans Le Parisien de ce mardi.

« La durée légale est de 35 heures et elle ne changera jamais tant que la gauche sera au pouvoir », martèle Ayrault. Pour expliquer la bourde, le premier ministre plaide la « politesse » envers le lecteur qui lui posait la question. « Un citoyen a le droit de dire ce qu'il pense sans que ce soit la même position que nous, dit-il. En démocratie, le débat existe. » À une nouvelle salve de l'UMP Bernard Accoyer, c'est le ministre du travail, Michel Sapin, qui répond : « Pendant dix ans, vous n'avez jamais abrogé les 35 heures ! Pourquoi ? »

Voilà l'UMP renvoyée face à ses contradictions. À gauche, le malaise reste toutefois entier face à ce qui apparaît bien comme une nouvelle preuve d'un grand flottement au sommet de l'État. « C'est un peu le bordel au niveau du gouvernement, résume un député sous couvert d'anonymat. On commence à avoir un vrai problème. »

En elle-même, l'affaire est plutôt anodine. Face aux lecteurs du Parisien de ce mardi, Jean-Marc Ayraut répond à plusieurs questions sur l'actualité. Un d'entre eux lui demande : « Si demain, on revenait à 39 heures payées 39, des gens seraient peut-être ravis ? » Le premier ministre fait une curieuse réponse. « Développez ce point de vue, mais vous verrez qu’il fera débat, dit Ayrault. Mais pourquoi pas ? Il n’y a pas de sujet tabou. Je ne suis pas dogmatique. »

Le buzz est immédiat. Radios et télés ouvrent leurs journaux sur cette déclaration. Le « pourquoi pas ? » du Premier ministre semble ouvrir la porte à une remise en cause des 35 heures, en plein débat fiscal et avant l'annonce de décisions, la semaine prochaine, sur la compétitivité. Or depuis des années, le PS n’a jamais été jusqu'à se déjuger au sujet les 35 heures, mesure phare des années Jospin sans cesse décriée par la droite. Certes, les responsables socialistes savent que la réduction du temps de travail a eu des effets pervers (au tournant des années 2000, les 35 heures ont été négociées dans des conditions telles qu’elles ont accru la flexibilité des conditions de travail des ouvriers et des employés). Ségolène Royal les a bien critiquées en 2007, Manuel Valls a bien expliqué pendant les primaires socialistes qu’il fallait les « déverrouiller ». Mais cette fois, c'est du premier ministre qu'il s'agit ! (...) lire la suite de l'article >>>.

[Naoned Citizen]

Plus ça va, plus la façon dont on traite du gouvernement dans les médias m'agace. On est à la recherche de la bourde, du problème de communication, en permanence, au lieu de parler du fond des sujets, l'action (ou l'inaction) gouvernementale. Encore un héritage du sarkozysme: il vaut mieux agiter les bras dans tous les sens pour donner l'impression qu'on fait des choses importantes, être partout tout le temps, quitte à ne pas faire grand-chose.

[Romu]

Quand la une des journaux est consacrée à un résultat de sondage de popularité, ça laisse rêveur. De plus, on s'en branle le coquillard.
Et plus on va faire de "unes" avec des sondages, et plus ça va baisser puisque les gens auront ça encore plus ancré dans la tête.

Là-dessus, je suis très déçu par le 7-9 de France Inter que je pensais un peu au-dessus de la mêlée, mais en fait non.

[LoneCat]

Pour France Inter, on se faisait aussi la même remarque avec mon co-voitureur. Leur journal c'est vraiment n'importe quoi maintenant. Une accumulation de faits-divers avec quelques interviews genre micro-trottoir Sinon un bref article sur un JT de France 2

Premier sujet abordé, l’absentéisme scolaire. Voici comment notre présentateur présenta le sujet : "Après le grand ménage fiscal, c’est une autre mesure emblématique de l’ère Sarkozy qui est supprimée, la fameuse loi Ciotti, qui permet de suspendre les allocations aux parents d’enfants trop souvent absents. Elle est donc enterrée, le gouvernement juge le dispositif inefficace. La droite, elle, conteste. Les chiffres, les faits d’abord."

Passons rapidement sur la contextualisation de l’information : en quoi cette mesure est-elle à rapprocher des mesures fiscales et en quoi celles-ci sont-elles assimilables à un "ménage" plutôt qu’à une réforme ? Le choix des mots ici n’est pas anodin et l’on verrait sans grande difficulté dans ses propos ce que les linguistes appellent un énonciateur, en l’occurrence, un énonciateur de droite. Il s’agit bien de présenter une accumulation de coups de balais (c’est l’instrument privilégié du ménage), guidé par un enterrement du sarkozysme. Mais le plus intéressant pour comprendre la méthode journalistique mise en œuvre est la suite.

Le reste de l'article est également intéressant et le moins que l'on puisse dire, c'est que cela ne donne pas une image très reluisante de l'audio-visuel public

Ciao,
LoneCat

[jésus t'es naze arrête]

Si France Inter a perdu... Jettez un coup d'oeil au Monde.
Merde, le Monde quoi, sensé être une vraie référence journalistique.