petit-breton a écrit::smt023
Si tu le dis, des copines infirmières semblaient regretter de leur côté, mais habitantes dans le coin, pas forcément objectives...
Je pense que les familles aimaient bien, yavait vraiment un côté cocon calme et à l'abri de la foule. Encore plus qu'à Kerpape.
Tu ne penses pas possible de l'aménager en centre qui nécessite moins de moyens lourds ?
J'ose pas trop imaginer ce qu'il deviendra, ce bout de terre. Un raccord aux éoliennes du banc de guérande ?
Kerpape et Pen Bron n'ont pas du tout la même population de patients.
A Kerpape, tu vas trouver des traumatisés médullaires, des AVC, des patients qui présentent grossièrement résumé des possibilités de récupérations, alors qu'à Pen Bron on est plus sur des pathologies acquises, non évolutives et aux conséquences à long terme engageant le pronostic vital (genre paralysie cérébrale).
Du coup, les normes de sécurité ne sont pas du tout les mêmes et les exigences sont différentes.
Un exemple concret, pour plus de compréhensions, c'est l'installation obligatoire dans chaque chambre d'une rampe d'oxygène, d'un bloc d'aspiration et d'un accès à une prise d'air. Normalement, et légalement, tout cela est obligatoire dans un centre comme Pen Bron, pas à Kerpape, compte tenu des pathologies.
Mettre l'ensemble du bâtiment aux normes, cela aurait-été impossible, ou à des coups faramineux.
Je comprends complètement les agents embauchés sur site qui habitent dans le coin et qui vont se taper une heure de transport, ce qui va leur changer leur quotidien et alourdir leur charge de travail.
Mais si tu relativises par rapport aux risques que leurs conditions de travail impliquaient, à savoir le risque d'un arrêt cardio respiratoire sur une fausse route (typique des patients de Pen Bron) que tu ne pourrais pas bien prendre en charge, je pense que la délocalisation est la moins pire des solutions, nonobstant les préférences individuelles (qui devraient passer derrière le bien être des patients).
Concernant ce que deviendra le site, faut pas trop rêver, il sera surement mis à disposition de promoteurs capables de se faire des thunes sur l'emplacement, à mon grand regret.
Je dois avouer que j'ai une tendresse particulière pour ce site (un peu comme certains à Berck/Mer, où j'ai également bossé), mais que les conditions de sécurité des patients n'y étaient vraiment pas respectées, rendant leurs prises en charge peu sécurisantes.