En 2040, la Loire-Atlantique pourrait compter 1 630 000 habitants. Cette très forte augmentation de la population (380 000 habitants supplémentaires soit plus de 11 500 chaque année) placerait le département en 8e position des départements français les plus peuplés contre le 12e aujourd'hui. L'attractivité du département ne se démentirait pas, les Franciliens continuant de venir massivement dans le département.
Avec 380 000 nouveaux habitants d'ici 2040, la Loire-Atlantique confirmerait, sur les trente prochaines années, son très grand dynamisme démographique. Fort de quelque 11 500 habitants supplémentaires chaque année, le département pourrait ainsi héberger d'ici 2040 une population nouvelle correspondant aux populations cumulées des trois plus grandes villes du département : Nantes, Saint-Nazaire et Saint-Herblain. La Loire-Atlantique enregistrerait alors la plus forte progression en nombre d'habitants des départements français derrière la Haute-Garonne.
11 500 nouveaux habitants en moyenne chaque année
La croissance de la population départementale, en légère atténuation à l'horizon 2040, s'appuierait sur deux moteurs équilibrés : le solde naturel (excédent des naissances par rapport aux décès), et les migrations résidentielles des ménages. Chaque année, le solde entre les personnes venant s'installer dans le département et les départs s'élèverait entre 5 000 et 6 000 habitants. Sous l'effet d'un moindre dynamisme démographique des départements d'échanges à l'horizon 2040, ce solde connaîtrait un léger essoufflement.
Le solde naturel jouerait un rôle encore très important mais qui s'amenuiserait en fin de période avec le vieillissement de la population et l'arrivée massive des générations du « baby-boom » aux grands âges. Cet effet « papy-boom » entraîne un vieillissement marqué de la population avec, par exemple, 29 % de personnes de plus de 60 ans en 2040 contre 20 % aujourd'hui. Avec une moyenne d'âge de 42,1 ans, la Loire-Atlantique devrait pourtant rester en 2040 le département le plus jeune de la région.
Les « Franciliens » en première ligne
Les échanges migratoires les plus importants continueraient de se faire prioritairement avec le Maine-et-Loire, la Vendée, l'Ille-et-Vilaine, Paris et enfin le Morbihan.
Dans ses échanges avec l'ensemble de l'Île-de-France, la Loire-Atlantique gagnerait près de 3 000 habitants chaque année, principalement avec le département des Yvelines. A contrario, le département présenterait un bilan annuel négatif avec la Vendée d'environ 500 habitants.
La Loire-Atlantique présente un profil migratoire qui correspond à celui des départements qui hébergent une métropole régionale et un grand centre universitaire. Ainsi, le solde des échanges avec l'ensemble des autres départements français est positif à tous les âges à l'exception des 25-30 ans. Le déficit migratoire dans cette classe d'âge résulte des départs de jeunes actifs venus suivre leurs études supérieures à Nantes notamment, et qui quittent ensuite le département pour retourner vers leur lieu d'origine ou encore pour aller chercher un travail à l'extérieur du département.
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