Modérateur: FootNantais modo
CdR a écrit:Tu imagines le même traitement réservé aux politiques.
Tu doubles les dépenses autorisées pour ta campagne = un coup de flash Ball dans l'oeil. T'es ministre du budget et tu as un compte en suisse. 10 coups de matraque devant tout le monde avant comparution immédiate.
CdR a écrit:Ça existe un supporter rennais interdit de stade?
Ignatius Reilly a écrit:En revanche, je trouve ça très drôle d'écrire de manière extrémiste sans recul, qui est pour moi la réponse la plus idiote aux affirmations péremptoires employées ci-avant du style les CRS de Reims sont vraiment des connards avec les supporters, ou encore les seules violences viennent des Crs.
En fait, ça me gave ces affirmations tranchées, dégainées comme des vérités immuables.
?Orvez citizen a écrit:Attendons les résultats de l'enquête, mais la seule violence avérée pour le moment, c'est celle des forces de l'ordre...
Ignatius Reilly a écrit:Leur principal argument étant que les corses rapportent plus à la France que l'inverse.
CdR a écrit:Ça existe un supporter rennais interdit de stade?
Rhum and nigga a écrit:C'est là que le supporterisme doit se responsabiliser également et ne pas donner de grains à moudre à ceux qu'ils combattent
Quand je vois le comportement qu'on eu certains supps' parisien l'an passé à la Beaujoire, ou des supps bastiais balancer des fumis sur les CRS qui ne bougent pas, franchement les mecs cherchent les ennuis et décridibilisent tout ce qui peut être fait de bien â coté et permettent aux politiques repressives de se justifier toutes seules
Changement de cap radical
La sanction collective, c’est une mauvaise blague. Elle est incompatible avec les principes de l’Etat de droit, elle est éthiquement discutable et, surtout, elle est parfaitement inefficace, voire contre-productive. C’est une injustice criante que récusent déjà les tout-petits de manière intuitive : comme le confirmerait volontiers chaque instituteur du monde, punir le groupe pour la faute de quelques-uns, c’est le meilleur moyen de se rendre impopulaire.
Et pourtant, dans le football, cela reste une pratique courante. La championne toutes catégories de la sanction collective est l’UEFA. Mue par l’intention sincère d’appliquer une politique de « tolérance zéro », elle ordonne les matchs à huis clos à tout-va. Le seul résultat tangible de cette stratégie aveugle est l’aliénation et le découragement de tous ces fans, militants antiracistes ou simples supporteurs indignés, qui sont les alliés les plus fiables et les plus efficaces dans la lutte antidiscriminatoire.
Lire aussi : Le Parc des Princes endormi
Une lettre ouverte adressée cette semaine au comité exécutif de l’UEFA par un groupement impressionnant de supporteurs, rassemblés par Football Supporters Europe (FSE) et représentant environ 100 000 fans organisés de 18 pays différents, rappelle cette vérité et demande un changement de cap radical. Ses signataires rejoignent ainsi les conclusions d’un récent rapport sur le racisme et la discrimination dans le football commandité par l’Unesco et cosigné par l’auteur de ces lignes.
A une époque où l’on nous enjoint en permanence de ne surtout pas « faire l’amalgame » entre quelques individus et le collectif dont ils se réclament ou auquel ils sont spontanément associés, il est curieux de voir que, dans le football, l’amalgame continue à être pratiqué sans retenue. Cela ne peut pas durer.
A lire cette semaine dans le cahier « Sport & Forme » du Monde
Ignatius Reilly a écrit:
Quant aux ITT des forces de l'ordre qui se cumulent depuis cette agression en 98, ça personne n'en parle, c'est curieux...
Il y a plus de 80 agressions sur des représentants de l'ordre par jour; plus de 30.000 par an.
C'est imaginaire ?
Vous êtes vraiment manichéens. C'est inutile de discuter avec des gens de mauvaise foi.
danyboy85 a écrit:
Et le plus beau pour la fin :
Ignatius Reilly a écrit:Que les mêmes supporters défendent les 7 ou 8 abrutis interpellés, les provocations et injures de supp' bastiais, c'est incompréhensible.
Huit supporters bastiais ont été interpellés et sept d’entre eux ont été poursuivis pour "outrages, menaces, rébellion à l'égard de personnes dépositaires d'une autorité publique".
Les supporters dénoncent, eux, des violences policières. Des images de vidéosurveillance que nous nous sommes procurés, semblent coroborer la version soutenue par la défense.
A première vue difficile de voir ce qu'il se passe réellement. La qualité des images laisse seulement entrevoir un attroupement. Mais après plusieurs visionnages deux actions semblent nettement plus claires.
La première action se déroule à gauche de l'image. Une voiture de police banalisée fonce sur un petit groupe de supporters jusqu'à en toucher un. Des officiers en civil sortent du véhicule et portent des coups de poings et des coups de pieds ; les interpellations sont violentes. Dans le coin, on devine plusieurs officiers autour d'un même supporter à terre.
La deuxième action est plus discrète. Un jeune supporter se tient éloigné de la zone, calmement. Un policier en civil se dirige vers lui. Le jeune homme se met alors à terre pour montrer qu'il n'oppose aucune résistance. Pourtant, l'officier de police lui assène plusieurs coups violents derrière la tête à l'aide d'une bombe de gaz lacrymogène. Le supporter, mineur au moment des faits, reste immobile.
Ces faits ont été confirmés le 22 mars dernier lors de l'audience des sept supporters bastiais au tribunal de Reims. Après le visionnage de la vidéo, l'officier en question a avoué les coups portés sur le mineur. Il a déclaré avoir été insulté par le jeune homme avant le match soit 4h avant les faits.
A ce jour, le policier ne fait l'objet d'aucune poursuite. Les prévenus seront quant à eux fixés ce vendredi sur la décision du tribunal. Le parquet a requis des peines allant d'un à cinq mois de prison avec sursis pour outrage et rébellion et jusqu’à un an d’interdiction de stade.
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