Le parcage visiteurs sera plein. 850 places, quand même.
L’ambiance devrait être sympa.
Sinon, interview de Djilo signée P-H Ouggourni dans O-F ce samedi.
Papy Djilobodji retrouve son premier amour[...]
De son arrivée sur les bords de l'Erdre en décembre 2009 à son départ pour Chelsea et la Premier League en août 2015, le numéro 3 guingampais a beaucoup progressé. Aligné au poste de milieu défensif lors de ses premiers matches, il expose toute sa puissance mais montre de grosses lacunes tactiques. Repositionné en défense centrale par la suite, il s'impose comme un véritable roc pendant trois ans et demi en Ligue 2 puis pendant deux saisons à l'étage au dessus. «
J'ai grandi avec ce club. J'ai eu beaucoup d'entraîneurs là-bas et j'ai appris avec chacun d'entre eux. Sur la concentration, sur les entraînements, le fait d'être à fond tous les jours, se remémore Papy Djilobodji.
Ce sont mes meilleurs souvenirs en club depuis que je suis pro. Le plus fort reste l'accession. Je suis arrivé en Ligue 2, on a bataillé pendant quelques années avant de monter. C'était vraiment un bon groupe, il n'y avait pas de clans. On était tous ensemble, dans le but d'accéder à la Ligue 1. »
En arrivant dans les Côtes-d'Armor cet hiver, il a d'ailleurs retrouvé un de ses coéquipiers d'alors en la personne de Lucas Deaux. «
De temps en temps, on parle de cette période là ensemble, quand il y a un souvenir qui nous revient. » Outre le milieu de terrain défensif, Djilobodji a également côtoyé Ronny Rodelin sous le maillot jaune. Mais c'est un autre de ses amis qui a joué un rôle primordial dans sa venue à Guingamp. «
Mon pote Moustapha Diallo, avec qui j'ai joué en Espoirs au Sénégal en 2007, m'a beaucoup parlé du club. Il m'a dit de foncer sans me poser de questions. Ça m'a motivé. »
S'il a toujours quelques connaissances au FCN (Dupé, Rongier, Touré), pas question de faire de sentiments dans une rencontre cruciale pour le maintien. «
J'aborde ce match à 100 %. On a besoin de points, il faut qu'on les tape. On sera potes avant le match mais pendant, ce ne sera plus le cas. Après la rencontre, on pourra parler tranquillement », prévient le Sénégalais en riant. Avant de revenir à Nantes dans le futur ? «
J'ai toujours une maison là-bas, j'y étais le week-end dernier, raconte Djilobodji. Pour le club, on verra. On ne peut pas prédire l'avenir. J'étais pote avec le président, ce n'est plus le cas maintenant. Je ne suis pas parti en bons termes avec lui. »
Encore un ingrat qui ne sait pas reconnaître les mérites de notre bon président