CdR a écrit:On a quasiment jamais vendu pour laisser la place à mieux venant du centre.
Généralement, on propulsait un jeune parce que le titulaire était parti et que le recrutement pour combler le départ avait été un echec.
Ce qui me semble important c'est de dire combien. le modèle n'est pas caduc!
Le modèle économique: droits télés importants + transferts à valeur élevée va dans le sens de l'intérêt de la formation.
D'autant plus que les clubs formateurs sont plus rares que jamais.
A mon avis ce système est plus d'actualité que jamais.
Notre problème pour revenir à ça, il a un regard pétillant bleu azur et une petite fossette au menton.
Je ne pense pas du tout que le club n'a jamais bénéficier d'un jeune devenu titulaire après un transfert. Peut-être pas à tout les coups, peut-être pas à très court terme certes, mais globalement, c'était l'ADN du club. Club qui investissait pour former ses joueurs selon des principes collectifs pour qu'ils aient un talent collectif, bref, qui gardait un réservoir de qualité.
Avec les plutôt très bons résultats de l'époque (disons pour la période 70' à 90' qui me parle un peu), le club était également sollicité et régulièrement "pillé" sauf à s'aligner sur les salaires proposés par les recruteurs. Et parfois, le club s'alignait et gardait des joueurs, qu'il fallait donc financer en vendant certains autres. D'où cette politique de formation qui perdure en terme de qualité dans le temps. C'était impossible de fonctionner autrement. Le FCN de cette époque n'était pas économiquement en mesure de lutter avec n'importe qui. Mais il avait trouvé un modèle qui fonctionnait.
Sans doute qu'à un moment, il aurait fallu progresser ou faire des choix différents pour avoir plus d'argent (Suaudeau et Bud' l'ont eu mauvaise après les titres de 1983 et 1995).
Quant au modèle pas caduc, j'entends bien, mais maintenant que l'on a plus de formateurs (en tout cas plus les mêmes agissant avec les principes que je décris plus haut), plus d'identité de jeu, plus de reconnaissance particulière auprès des jeunes, maintenant que le club na' en réalité plus d'identité et bien même avec les meilleures intentions du monde, il faudra des années, peut-être des décennies pour reproduire le modèle et une économie en conséquence.
Kita (et Gripond) sont responsables de ça, mais malheureusement, le départ du premier, s'il est une condition nécessaire, n'est pas une condition suffisante.
