O-F lui consacre d’ailleurs un papier dans son édition en ligne du 1er mai.
FC Nantes. Pour la finale de Coupe de France, Marcus Coco a marqué des pointsDans un rôle de piston, le Guadeloupéen a réalisé, à Lens (2-2), une de ses meilleures prestations sous le maillot nantais et confirme le regain entrevu à Marseille (3-2). À un poste où la hiérarchie n’est pas établie, il peut prétendre à une place dans le onze du FC Nantes face à Nice, samedi, en finale de coupe de France. Analyse.«
Ce match permet de tirer beaucoup d’enseignements. J’ai pu lancer des joueurs qui ont marqué des points ». Si Antoine Kombouaré s’est bien gardé de citer son nom, la performance de Marcus Coco n’est pas passée inaperçue. Positionné dans le couloir droit, l’ancien Guingampais semble avoir trouvé ses marques dans un secteur de jeu où ni Sébastien Corchia, ni Fabio ou Dennis Appiah sont parvenus à s’installer. «
A Nantes, à part dans les buts et en défense centrale, j’ai occupé tous les postes, a-t-il rappelé jeudi, en conférence de presse. J’ai toujours été au service du groupe. »
Ce rôle de piston, il l’avait pourtant déjà habité avec conviction, la saison passée, lors de la victoire éclatante au Parc des Princes (1-2). Reconduit dans le côté gauche à Marseille, il y a dix jours, il avait formulé certaines promesses, confirmées à Bollaert, dans son couloir préférentiel. Avec cinq dribbles réussis, meilleur ratio du match, il a retrouvé son sens de la percussion et offert une grosse activité. Dans les airs comme au sol, il a aussi remporté beaucoup de duels, 15 sur les 22 disputés, et aucun autre joueur sur la pelouse n’a fait mieux.
Surtout, pour la deuxième fois d’affilée, il s’est montré décisif. Sur le dégagement d’Alban Lafont, sa déviation de la tête lance Moses Simon vers le but et l’ouverture du score (8’). Elle s’ajoute à cette reprise de volée inscrite au stade Vélodrome, son premier but depuis le 5 décembre 2018 et son premier depuis son arrivée sur les bords de l’Erdre. S’il a refusé de parler de «
délivrance », Marcus Coco l’a bien accueilli comme un «
soulagement ». «
Ça m’a fait du bien. C’est du positif et on prend tout ce qui est positif. »
Ces dernières saisons, avec deux ruptures des ligaments croisés au genou, il n’en a pas eu beaucoup. Ces blessures ont souvent freiné son engagement, nourri ses craintes et ses doutes. Face à l’OM, quand il s’est pris tenu le genou après un choc avec Lirola, il ne s’est pas inquiété. «
Mes proches ont eu peur. Moi, j’ai repris confiance. Je me sens beaucoup mieux et je pense que ça se ressent. Ça me permet de jouer libéré. Au bon moment. »
Avec seulement huit titularisations cette saison, dont la dernière le 13 février contre Reims (1-0), il s’est trop souvent contenté d’un rôle de joker et de prestations sans relief. «
Il m’a manqué de la personnalité, analyse Marcus Coco.
Il faut que je m’affirme davantage, mais ce n’est pas trop tard, ni perdu. Le meilleur reste à venir ». Et peut-être dès samedi, en finale de coupe de France face à Nice.